Sortie Single
~ « Wet Grass » – Constance Amiot ~

Cover: @studiolorraine
Label: @FailleHit
Éditions: @murmureandco
Distribution: @bacomusic_
Mixage: @dominiqueledudal
Mastering: @mathieubameulle
Réalisation: @jcurbain_lejongleur
Single EAN 366372937279
Genre musical POP-FOLK INTERNATIONAL
Fidèle à son style unique qui mêle folk intimiste et mélodies pop, Constance Amiot nous transporte une fois de plus dans un paysage sonore doux et introspectif. « Wet Grass » promet d’être une balade émouvante, imprégnée de l’atmosphère si particulière que l’artiste sait si bien créer.
Wet Grass – L’âme du folk !
Dans le murmure d’un poème qui se devine chanson, là où le ciel est si clair, que les usines s’effacent, se déploie une toile avec délicatesse qui nous dévoile un décor et nous invite à nous coucher sur l’herbe, le nez dans les étoiles.
Il y a quelque chose de profondément touchant chez Constance Amiot ; cette capacité à transformer le quotidien en révélation, à faire d’un adieu manqué une trace indélébile, d’une interrogation simple – « Si l’herbe humide pousse à l’été ? » – une question qui entre en résonance avec sa voix et son instrument. C’est toute l’âme de la Folk Song qui se révèle ici, cette manière unique de parler des choses essentielles avec une mélodie humble et poignante.
L’essence de ce poème réside dans son exploration des souvenirs et de leur persistance. Les « traces de pierres couvertes » évoquant les chemins parcourus, les expériences enfouies sous le poids du temps, mais jamais vraiment effacées, sont un rappel que même ce qui semble « parti sans se souvenir » laisse une empreinte, subtile et persistante.
Le refrain
Au fil des vers, l’on perçoit une quête, un désir ardent de comprendre et de se connecter. Le refrain « Oh I’d like to know, you’d like to know now. If wet grass grows over summer », où la répétition et la tournure idiomatiques sont utilisées pour l’emphase et le rythme ; deux éléments que l’on retrouve dans les poèmes anglais et la folk song. C’est ici que le poème prend toute son ampleur, devient un mantra. Les lignes écrites par l’autrice sont en réalité les fils invisibles qui tissent les liens entre les êtres, des passerelles intemporelles où « tu n’as pas changé du tout ».
L’imaginaire s’étend avec force autour de la nature
L’herbe, loin d’être un simple élément végétal, se mue en entité vivante : esquissant des mondes cachés, elle danse, elle ondule. Et, sur les franges des vagues se dessinent des vaisseaux d’ombre et de lumière, des dimensions parallèles où les souvenirs voguent.
C’est une invitation à se perdre dans l’immensité du ciel où « les étoiles sont si proches et les souvenirs sont forts ». Le ciel, d’ailleurs, est omniprésent, quasi palpable, offre un écrin pour cette mélancolie douce et cette tendresse qui imprègnent chaque mot et imbibent nos pieds d’enfant. Il devient le miroir de l’âme, un espace où « nous dérivons dans chaque chanson », où l’essence de l’être aimé continue d’être.
Le texte, d’une simplicité apparente, est une véritable porte d’entrée vers un univers intérieur, un voyage aux confins de la mémoire et de l’imaginaire. Il est une méditation poétique sur l’impermanence des choses, sur la nature des adieux et la force des liens indéfectibles. Il nous rappelle que même si nous ne sommes pas « doué[s] pour les adieux », il y a une consolation, une continuité dans le simple fait que « l’herbe mouillée pousse pendant l’été », un cycle éternel qui transcende les séparations.
Wet Grass résonne, non pas dans le vacarme du monde, mais dans le silence de l’âme, nous invitant à regarder en arrière, à nous approcher, à écrire, à nous pencher sur notre enfance, ou simplement à nous souvenir…. Comme les belles chansons Folk, Wet Grass touche au cœur et à l’esprit.
le 20/06/2025




